Étudiant·es des grandes écoles : entre aspiration à l’égalité et mise en œuvre d’un idéal
Pascale Borel et Dorothée Prud'homme, Collection Questionner, Editions AFMD 2021 | Ouvrage
Les jeunes femmes et les jeunes hommes ne choisissent pas les mêmes filières de formation et ne se destinent pas aux mêmes métiers. Le défaut de mixité des promotions des écoles d’ingénieur·e·s en est une illustration. De la même façon, alors que la plupart des écoles de management atteignent quasiment la parité dans leurs promotions, les étudiantes et les étudiants n’yo font pas les mêmes choix d’orientation professionnelle.
Comment expliquer que les hommes sont toujours plus nombreux dans les filières scientifiques et techniques, tandis que les femmes demeurent majoritaires dans les formations en ressources humaines ou en communication, par exemple ? De quelle façon les stéréotypes de genre influencent-ils leurs décisions en matière de formation et le choix de leur futur métier ? Ces questions mènent indirectement à celles de la prévention des discriminations et de la diversité des collectifs de travail de demain, puisque ces étudiant·e·s sont au seuil de leur vie professionnelle.
Afin d’établir un état des lieux des perceptions genrées (ou non) que les étudiant·e·s des grandes écoles nourrissent au sujet des compétences qualifiées de « masculines » ou « féminines » et des métiers auxquels elles et ils se destinent, la CGE et l’AFMD ont diffusé pour la deuxième fois, début 2021, leur enquête sur les stéréotypes de genre auprès des étudiant·e·s des grandes écoles. Les principaux résultats sont présentés dans cette publication, tout comme quelques pistes d’action à destination des établissements d’enseignement supérieur qui souhaitent renforcer leurs efforts en matière de déconstruction des stéréotypes de genre.
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