Baromètre #StOpE 2025 : Témoignages des organisations participantes

L'intérêt du baromètre #StOpE
L'initiative #StOpE est un engagement fort et collectif. Tous les deux ans, son baromètre mesure l'ampleur du sexisme dit ordinaire en entreprise et dresse un état des perceptions et des expériences des collaborateurs et collaboratrices. Mais au-delà des chiffres, la véritable force de cet outil réside dans le fait qu'il permet de transformer un diagnostic en plan d'action. En analysant leurs résultats, les organisations participantes ont pu identifier leurs points faibles et établir des priorités. Loin d'être une simple photographie, le baromètre #StOpE aide à construire une feuille de route. Découvrez ci-dessous la mobilisation des organisations signataires, qui à la suite de leur participation au baromètre 2025, ont initié des démarches concrètes pour combattre le sexisme dit ordinaire.
Des témoignages d'organisations participantes : la preuve par l'action
Témoignage d'ENGIE
"ENGIE est signataire de l'acte d'engagement #StOpE depuis plusieurs années, et cette 3e édition du baromètre s'inscrit dans une volonté de continuité et d'amélioration continue. Nous avons souhaité y participer pour deux raisons principales :
- En interne, il s'agissait de mesurer la perception des salarié·es sur les actions mises en place, d'identifier les avancées, les points de vigilance et les axes d'amélioration.
- En externe, parce que ce sujet dépasse le cadre d'une seule entreprise. Il est essentiel de continuer à le traiter collectivement pour progresser ensemble et se positionner dans une dynamique nationale, grâce à des outils de benchmark comme ce baromètre.
Cette édition a mobilisé 4 268 salarié·es ENGIE, soit un échantillon significatif composé à 45 % de femmes et 55 % d'hommes.
Les résultats sont globalement très encourageants : 9 salarié·es sur 10 saluent l'engagement de l'entreprise, et les actions mises en œuvre commencent à porter leurs fruits. Le baromètre met également en lumière des perceptions contrastées, notamment le sentiment de discrimination positive exprimé par certains hommes. Cela souligne l'importance d'expliquer les enjeux et de communiquer en s'appuyant sur des données objectives, comme ce baromètre, pour accompagner les actions à venir.
Nous avons identifié plusieurs axes prioritaires :
- Renforcer la sensibilisation sur les formes de sexisme plus subtiles, souvent invisibles pour une partie des collaborateurs.
- Travailler et objectiver les ressentis d'inégalités : ceux perçus par les femmes, notamment autour de la maternité ou de la rémunération, et ceux perçus par les hommes autour de la reconnaissance des compétences.
- Responsabiliser davantage les témoins et les managers sur leur rôle dans la prévention et la réaction face aux situations de sexistes.
- Adopter une approche intersectionnelle, en approfondissant l'analyse des discriminations croisées."
Rendez-vous le mois prochain pour le prochain témoignage...