A propos de l’initiative #StOpE
Depuis le 11 janvier 2021, l'AFMD a le plaisir d’animer et coordonner l'initiative #StOpE : trois réunions sur les actions menées et un événement d’intégration des nouveaux signataires ont lieu chaque année.

L’initiative #StOpE, Stop au Sexisme Ordinaire en Entreprise a été créée en 2018 par Accor, EY et L’Oréal France. Elle a été lancée aux côtés de trente entreprises et organisations, et constitue la première initiative interentreprises ayant pour objectif de lutter contre le sexisme dit « ordinaire » au travail.
L’initiative #StOpE est placée sous le Haut Patronage du Ministère chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances et depuis 2021, l'initiative est portée et animée par l'AFMD.
Elle rassemble désormais 199 organisations signataires.
L'objectif
L’initiative #StOpE a pour objet de mutualiser les énergies afin de lutter contre
le sexisme ordinaire au travail et d’essaimer les actions sur ce sujet. Cette raison d’être se reflète au travers de trois démarches :
- Un acte d’engagement : l’initiative #StOpE définit huit actions prioritaires pour agir contre le sexisme ordinaire
- Un collectif d’employeurs : près de 200 organisations (entreprises privées et publiques, grandes écoles, associations) sont investies
- Un espace de partage de pratiques et de ressources : groupes de travail, témoignages, mises en commun de supports et dispositifs.
La co-construction et l’échange sont les principes fondamentaux de l’initiative et sont inscrits au cœur des missions menées. Les signataires sont encouragés à s’engager ensemble dans des actions communes.
Découvrir le livret de présentation
C’est quoi le sexisme ordinaire au travail ?
Le sexisme ordinaire au travail se définit comme l’ensemble des attitudes, propos et comportements fondés sur des stéréotypes de sexe, qui sont directement ou indirectement dirigés contre une personne ou un groupe de personnes à raison de leur sexe et qui, bien qu’en apparence anodins, ont pour objet ou pour effet, de façon consciente ou inconsciente, de les délégitimer et de les inférioriser, de façon insidieuse voire bienveillante, et d’entraîner une altération de leur santé physique ou mentale.
Il se manifeste au quotidien, par exemple, à travers des blagues et commentaires sexistes, des remarques sur la maternité, des stéréotypes négatifs, des incivilités ou des marques d’irrespect, des compliments ou critiques sur l’apparence physique non sollicités, des pratiques d’exclusion.
Sources :
• Le sexisme dans le monde du travail : entre déni et réalité. Brigitte Grésy et Marie Becker. Conseil Supérieur de l’Egalité Professionnelle entre les femmes et les hommes. Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes. Mars 2015.
• Kit pour agir contre le sexisme. Conseil Supérieur de l’Egalité Professionnelle entre les femmes et les hommes. Février 2017.
Le saviez-vous ?
- Depuis 2019, pour prévenir, agir et lutter contre les agissements sexistes et les faits de harcèlement sexuel au travail, la Loi pour la Liberté de choisir son avenir professionnel oblige à désigner un·e à deux référent·es par entreprise et agit par la formation des inspecteurs et médecins du travail. En savoir plus
- Depuis le 31 mars 2022, afin de respecter les obligations de santé et de sécurité à l’égard des collaborateurs et collaboratrices, l’employeur devra ainsi accorder une plus grande importance et une meilleure visibilité à la lutte contre les agissements sexistes, à la fois dans les relations individuelles et également dans les dynamiques collectives de groupe. Le sexisme répété ou systémique étant désormais un risque pour la santé au travail au même niveau que le harcèlement sexuel, l’employeur devra adapter sa politique de prévention et sa procédure de traitement en conséquence.